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10 ans de Friends, l'encyclopédie exhaustive de la série culte. 466 pages.
   
 
Scripts VF saison 7

Scripts saison 7 V.F.
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Liste épisodes

 
 
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    Script Saison 7 Episode 13

Générique

Titre US : The One Where Rosita Dies
Titre FR : Celui qui a vu mourir Rosita

Écrit par Sherry Bilsing-Graham et Ellen Gittelsohn
Réalisé par Stephen Prime
Transcrit par Eric Aasen
Traduit par Aurore Piquera

Fiche détaillée et photos - Titres Saison 7 - Résumé de l'épisode - Script en anglais

Script V.F.

[Scene : Chez Joey et Rachel, Rachel tente, sans succès, de déplacer le fauteuil de Joey quand ce dernier entre.

Joey:  Salut.

Rachel: Salut.

Joey: Qu’est-ce que tu fabriques ?

Rachel: Bah, tu vois, j’aimerais bien pousser le fauteuil par là.

Joey: (Riant.) Et pourquoi tu voudrais faire ça ?

Rachel: Parce que comme ça, il y aurait un coin sympa où je pourrais m’asseoir.

Joey: Rachel, il y  a un coin sympa où...

Rachel: Et tes genoux, ça ne compte pas ! D’accord ? Allez, aide-moi à bouger ça.

Joey: Non. Non. Non.

Rachel: Non?

Joey: Non. Rosita ne bougera pas.

Rachel: Excuse-moi, Rosita ? Comme dans...

Joey: Comme dans Rosita ne bougera pas.

Rachel: Joey,  c’est juste un fauteuil ! Qu’est-ce qu’il y a ?

Joey: Ce qu’il y a, c’est qu’ici, il y a une égale distance entre la salle de bain et la cuisine, et que c’est un angle parfait où l’on n’est pas ébloui par Pépé.

Rachel: Pépé la télé ?

Joey: (La foudroyant du regard.) Il y a un problème ?

Rachel: Non ! Joey pose sa bière et son paquet de chips et part dans sa chambre.) Oh, qu’est-ce qu’il en sait ! Allez Rosita, on va être solidaire toutes les deux ! (Elle tente de tirer le fauteuil par son dossier jusqu’à ce que les charnières se cassent et que le dossier tombe au sol.) Quelle garce !

Générique

[Scene : Central Perk, Chandler et Ross discutent sur le canapé. Phoebe demande un café.]

Ross: Eh, tu sais ce qui fait drôle ? Quand vous serez mariés, et que tu me présenteras à d’autres personnes, tu devras dire "Voici mon beau-frère Ross". Plus "Mon ami Ross", "beau-frère Ross". Ca fait bizarre, non ?

Chandler: Je peux pas juste dire "C’est Ross" ?

Ross: (Déçu.) Oh, tu fais comme tu veux.

(Phoebe s’assoit entre Chandler et Ross.)

Monica: (Entrant et tenant un journal.) Salut Ross ! Ecoute ça ; je lisais la rubrique immobilière du journal...

Ross: Mouais ?

Monica: Regarde ça. (Elle lui tend le journal.)

Ross: Oh, on dirait la maison de Papa et Maman. Oh, il y a même un arbre avec une branche cassée devant, et la fenêtre du grenier est... C’est pas vrai !

Phoebe: Quoi ? Qu’est-ce qu’elle a, la fenêtre du grenier ?

Monica: Je n’arrive pas à croire que Papa et Maman vendent la maison.

Ross: Je n’arrive pas à croire qu’ils... Qu’ils ne nous en ont même pas parlé !

Phoebe: Je n’arrive pas à croire que je ne sais toujours pas ce qu’a la fenêtre du grenier!

(Ross appelle ses parents sur son téléphone portable.)

Ross: (Au téléphone.) Allo Papa ! Monica et moi venons juste de voir la maison dans le journal. (Il écoute.) Oui on est étonnés ! (Il écoute encore.) A qui as-tu laissé un message ?

Chandler: (Il frappe à la fenêtre depuis la rue.) Désolé ! (Puis il s’enfuit.)

[Scene : Chez Joey et Rachel, Joey évalue les dégats sur Rosita pendant que Rachel s’excuse auprès de lui.]

Rachel: Joey, Joey je suis vraiment vraiment désolée.

Joey: Je t’avais dit de ne pas la bouger ! Rachel, comment te sentirais-tu si, disons, je voulais bouger ta mère alors que tu avais dit non mais que je l’avais fait quand même, et que sa tête était tombée ?

Rachel: Bon, écoute Joey, je vais t’en acheter une nouvelle, d’accord ? On va aller au magasin tout de suite, et on va en choisir une autre.

Joey: (Il se retourne lentement vers elle en la regardant méchamment.) En plus, elle est encore chaude !

Rachel: Mais tu ne crois pas que Rosita aurait voulu que tu changes ? Je veux dire, tu sais, elle a toujours fait passer... Ton confort en premier.

Joey: C’est vrai.

(Rachel se tourne vers la porte et prend un air sidéré.)

Rachel: (Saisissant son manteau.) C’est parti ? Tu es prêt ?

Joey: Ouais, je... (Eteignant la télévision.) Je ne veux pas que Pépé la voit comme ça.

[Scene : Chez Monica et Chandler, Ross et Monica parlent encore de la maison.]

Ross: Je n’arrive pas à accepter l’idée que nous devons dire adieu à la maison dans laquelle nous avons grandi. Tu imagines ? Des... Des étrangers vont venir vivre dans ma chambre.

Monica: Et bien après avoir gardé intact ce lieu saint 15 ans en ton honneur, il est temps que les cordes de velours laissent tomber le rideau

Ross: Ils ont gardé ta chambre pendant longtemps aussi.

Monica: Oh s’il te plaît ! Papa a transformé ma chambre en salle de gym 20 minutes après mon départ. Enfin, je devrais plutôt dire en solarium, et en réserve pour les catalogues "Victoria’s secret" !

Ross: Allons, tu sais qu’ils t’aiment.

Monica: Autant qu ’ils t’aiment toi ?

Ross: J’étais leur premier né ! Ils pensaient qu’elle était stérile ! Ce n’est pas de ma faute.

Phoebe: (Entrant.) Salut.

Ross: Salut.

Monica: Salut.

Phoebe: Oh, je déteste cette année !

Ross: Pourquoi ? Qu’est ce qu’elle a, cette année ?

Phoebe: Et bien on est déjà en février, et je n’ai fait que deux massages ! Et en plus, c’était aux pires radins du monde !

Monica: C’était moi et Ross.

Phoebe: Ah oui, c’est vrai !

Ross: Eh, tu sais, si tu veux renflouer ta caisse, j’ai des potes qui se font de jolis petits pécules avec la publicité par téléphone, tu sais, le télémarketing.

Monica: Oh, c’est une excellente idée, tu fais toujours très bon effet au téléphone.

Phoebe: Ouais, et ouais ! Oh, et ce sera sûrement mieux que le dernier boulot que j’avais à faire avec un téléphone. Vous savez, je n’aurais sûrement pas à parler de fessées aussi souvent cette fois ci. (Monica et Ross sont très étonnés.)

Ross: Quoi ?

Phoebe: C’est ça, comme si t’avais jamais appelé !

[Scene: Le bureau de telemarketing, Phoebe, à son bureau, se fait faire une démonstration par le patron.]

Le Patron: Alors, normalement, c’est très facile. Vous avez un script que vous lisez pour tenter de vendre autant de toner que possible.

Phoebe: D’accord, je peux faire ça. Oh, et au fait, j’ adore mon bureau.

Le Patron: (En riant.) Pourquoi ne ferions nous pas un essai ?

Phoebe: Oui, d’accord. Euh... Très bien. (Elle décroche le téléphone et commence à lire le script.) Bonjour, ici Phoebe de "Empire Office Supplies", pourrais-je parler avec votre responsable des approvisionnements, s’il vous plait ?

Le Patron: C’est moi, le responsable des approvisionnements.

Phoebe: Aoh, d’accord, je voudrais vous parler de vos besoins en toner.

Le Patron: Nous n’en avons pas besoin.

Phoebe: Oh, OK ! Et bien je suis désolée de vous avoir dérangé. Au revoir. (Elle raccroche le téléphone.) Oui, vous aviez raison, c’est facile.

Le Patron: Dites-moi, qu’est-ce qui n’allait pas avec cet appel ?

Phoebe: Oh, et bien... Euh... Aucun problème, aucune offense... Mais vous étiez un peu froid.

Le Patron: Ils vous diront toujours qu’ils n’ont pas besoin de toner, mais ça ira. Parce que quoi qu’ils puissent vous dire, vous trouverez la réponse là, dans ce script.

Phoebe: Oh.

Le Patron: Maintenant, je pense que vous êtes prête à vendre des toner. Vous avez des questions ?

Phoebe: Non. (Un court silence.) Oh, attendez, si ! J’ai une question. Au fait, c’est quoi, un toner ?

[Scene : Chez Joey et Rachel, Chandler entre.]

Chandler: Joey ! Joe ! (Il voit qu’il n’est pas là et commence à faire une enquête. Il ramasse le sac de chips.) Sac plein. (Il ramasse la bière.). Bière encore fraîche. Quelque chose de terrible a dû arriver ici ! (Il décide que ce n’est pas si important, s’assied sur Rosita, et le dossier tombe lui faisant faire une galipette arrière.) Oh non non non non non non ! (Courant vers Pépé.) Pépé, je ne suis jamais venu ici! (Il s’enfuit.)

[Scene : Le garage des parents de Ross et Monica, Ross et Monica arrivent pour emmener leurs affaires. Mr. Geller est dans le garage.]

Ross: Papa ?

Mr. Geller: Je suis là !

Ross: (Entrant avec Monica.) Salut !

Mr. Geller: Bonjour. Oh, il me semble que cela remonte à hier seulement quand vous veniez toujours ici me regarder travailler.

Ross: Papa, on... On ne peut pas croire que vous vendiez la maison.

Mr. Geller: Et bien il est temps pour une nouvelle famille de commencer ses souvenirs ici, et j’espère bien toucher le chèque avant qu’ils ne découvrent la fissure des fondations et l’amiante dans le plafond.

Ross: (A Monica.) On prend nos trucs et on se tire de là.

Mr. Geller: Je suis désolé que nous ne puissions plus garder vos affaires d’enfants à présent.

Monica: Oh, ça ira, je suis impatiente de revoir toutes ces choses ! Tous ces souvenirs...

Mr. Geller: Et bien je ne sais pas ce qu’il y a dans les cartons ici en bas, mais je sais qu’il y a 6 ou 7 fours "cuisine facile" dans le grenier.

Monica: J’ adorais jouer au restaurant.

Ross: Ouais, pas autant que tu adorais jouer à la dévoreuse de pâte crue.

Monica: Eh ! Il n’est pas raisonnable d’espérer d’un enfant qu’il attende qu’une ampoule lumineuse cuise des brownies ! (Elle monte au grenier.)

Mr. Geller: Voyons, je pense que tes cartons sont par là. (Ils s’en approchent.)

Ross: Ouais ! Super ! (Trouvant un paquet de cigarettes.) Attends, Papa, à qui sont ces cigarettes ?

Mr. Geller: Je ne sais pas. Elles... Elles doivent être à ta mère, mais s’il te plait, s’il te plait, ne lui demande pas. Je vais les jeter. (Il profite d’un moment où Ross trouve quelque chose d’intéressant dans un des cartons pour les glisser dans sa poche.)

Ross: Super ! Papa ! Mon relevé de notes ! Regarde-moi ça. (Lisant ses notes.) Math, A. Science, A. Histoire, A. Gym... (Il le pose et trouve autre chose.) Oooh, ma brosse à faire briller les cailloux !

Mr. Geller: Oh, regarde, regarde, voici ton vieux kit de maquillage !

Ross: C’est pour se déguiser en Clown ! En Clown !

Mr. Geller: Et bien le blanc ne semble pas avoir été beaucoup utilisé. (Il le jete dans un carton pendant que Mr Geller bouge une bâche et fait une découverte.) Oh Oh.

Ross: Quoi ?

Mr. Geller: Tu sais que le garage est inondé chaque hiver ?

Ross: Comment vas-tu arriver à vendre cet endroit ?

Mr. Geller: Je pense que j’ai accidentellement utilisé les cartons de Monica pour protéger la Porsche de l’eau.

Ross: Oh non. Papa, Papa ! Que... (Il va ouvrir l’un des cartons qui se déchire tout seul.) Oh, non, tout est détruit ! Papa, elle va être désemparée !

Mr. Geller: Tu ne fumes pas en cachette, hein ?

Ross: Non!

Mr. Geller: Alors ce doit être ta mère.

 [Scene : Le bureau de telemarketing, Phoebe travaille dur.]

Phoebe: (Au téléphone.) Bonjour, ici Phoebe de "Empire Office Supplies", pourrais-je parler avec votre responsable des approvisionnements, s’il vous plait ? (Ecoutant.) Earl, merci. (Ecoutant.) Bonjour Earl, ici Phoebe de "Empire Office Supplies", je voudrais vous parler de vos besoins en toner. (Elle lit le script.)

[Coupure dans le bureau d’Earl, joué par Jason Alexander, le George Seinfeld.  Les images passeront du bureau de Poebe à celui d’Earl en même temps que chacune de leur répliques.]

Earl: Je n’en ai pas besoin.

Phoebe: Ca, c’est ce que vous dites. Mais à nos prix, tout le monde a besoin de toner.

Earl: Pas moi.

Phoebe: Puis-je vous demander pourquoi ?

Earl: Vous voulez savoir pourquoi. Vous voulez savoir pourquoi ?

Phoebe: Bien sûr que oui !

Earl: D’accord, je n’ai pas besoin de toner parce que je vais me suicider.

(Phoebe tente désespérément de trouver la réponse adaptée dans son script.)

Phoebe: (N’ayant pas eu de chance.) Euh.. Et c’est pour ça que vous n’avez plus de toner ?

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[Scene : Le bureau de télémarketing. Phoebe parle encore à Earl.]

Earl: D’accord, donc... Pas de toner aujourd’hui. Merci quand même, au revoir.

Phoebe: Non, non ! Attendez, attendez ! Je ne peux pas vous laisser raccrocher ! S’il vous plaît, parlez-moi.

Earl: Et bien, je n’ai qu’une seule chose à faire aujourd’hui.(il regarde son aide mémoire qui indique : "Tâches journalières : SE SUICIDER.") Mais je pense que je peux remettre ça à plus tard.

Phoebe: Oui ! Maintenant, pourquoi voulez-vous vous suicider ?

Earl: Oh, seulement parce que je travaille ici depuis dix ans maintenant, à faire ce travail inutile et mortellement ennuyeux, et que personne ne sait que j’existe !

Phoebe: Chandler ?

Earl: Que... Comment ?

Phoebe: Non. Ecoute, je suis sûre que les gens savent que tu existes !

Earl: Ah oui ? Je bosse dans un bureau minuscule entouré de gens. Je suis en train de te parler de me suicider depuis maintenant cinq minutes et personne n’a jeté les yeux sur mon bureau. Ne quitte pas. (Aux gens qui passent autour de sa cabine.) Salut tout le monde ! Je vais me suicider ! (Il n’y a aucune réponse, personne ne le regarde.) Je suis là. (A Phoebe.) Il n’y a aucun signe. Attends. (Il repose le combiné.) Salut Marge ! (Il se mime, pointant un revolver sur sa tête, appuyant sur la détente et arrosant le mur derrière lui des projections de sa cervelle. Puis il se montre du doigt. Marge l’a regardé, puis retourne travailler maintenant qu’il a fini.)(A Phoebe.) Aucun signe ! Aucun

[Scene : Chez Joey et Rachel , Chandler vient de remplacer Rosita par son propre fauteuil.]

Chandler: Mon fauteuil, maintenant, si quelqu’un le demande, ton nom est Rosita ! (Il sort en courant de l’appartement, s’empare du dossier de Rosita et nous pouvons entendre parler Joey et Rachel qui montent les escaliers. Aucun d’entre eux n’a encore atteint l’étage.)

Rachel: Tu l’aimeras !

Joey: Je ne crois pas, non.

(Chandler court pour surveiller leur ascension.)

Rachel: Mais tu n’en sais rien !

Joey: Oui, mais je sais ce que j’aime et ce que je n’aime pas. Et c’est pas la même chose.

(Chandler jette le dossier de Rosita dans son appartement et se précipite vers le pied du fauteuil pour l’y pousser à son tour.)

Rachel: Et bien écoute, si tu ne l’aimes pas... (Les rires du public devant la progression de Chandler coupent le reste de la réplique de Rachel.)

Joey: Je ne vois pas pourquoi tu dis ça si tôt.

(Joey et Rachel parviennent à l’étage au moment même où Chandler ferme la porte.)

Rachel: S’il te plait, Joey ! Je viens juste de t’acheter un nouveau fauteuil ! Le plus cher de tout le magasin ! Et tu sais à quoi j’ai pensé ? On pourrait l’appeler Francette.

Joey: Francette ? C’est quoi ça ? Un canapé ?

(Ils entrent dans leur appartement.)

Joey: Pauvre Poupoune. Interrompue à l’aube de sa vie.

Rachel: Joey, la remplaçante sera là dans une heure. Peut-être que nous devrions sortir Rosita d’ici. Tu sais, commencer à accepter la chose ?

Joey: Ouais, je pense que tu as raison. Peut-être, peut-être que je vais la faire incinérer. Ce sera si triste... Et un peu marrant aussi. (Il tente de faire bouger le dossier, mais il ne part pas. Alors il s’assoit, met ses pieds en l’air, puis il se relève et va en examiner le dos.) Elle est réparée !

Rachel: C’est bizarre.

Joey: Non, ce n’est pas bizarre, c’est un miracle !

Rachel: Ce n’est pas un miracle Joey, je suis sûre qu’il y a une explication.

Joey: Oh oui il y en a une ! Si tu souhaites très fort quelque chose et que ton cœur est pur, des merveilles peuvent se produire !

Rachel: Joey, Je ne crois vraiment pas que...

Joey: (L’interrompant.) Peux-tu me dire comment c’est arrivé ?

Rachel: Et bien... Non.

Joey: Miracle !

Rachel: Non, tu sais quoi ? Peut-être que quelqu’un est venu ici et l’a arrangée ! Ou quelque chose comme ça !

Joey: Quelqu’un comme... Un ange ?

Rachel: C’est ça Joey, l’ange du fauteuil est venu ici et a réparé Rosita. (Elle s’y assoit.)

Joey: (Méchamment.) Sors tes fesses non croyantes hors de mon fauteuil ! (Elle se lève et part dans sa chambre.)

[Scene : Le garage des Geller, suite de tout à l’heure. Ross et Mr Geller sont en train de décider de ce qu’ils vont faire.]

Mr. Geller: Et bien, elle comprendra, non ? Ce n’est pas comme si je l’avais fait exprès.

Ross: Papa, ça ne compte pas pour elle. Regarde, toutes mes affaires sont intactes et sèches et toutes les siennes... Ont... Ont germé en petits machins ! Tu vois, c’est exactement le genre de choses qui lui font penser que vous deux m’aimez plus qu’elle.

Mr. Geller: Oh non. Est-ce qu’elle pense vraiment ça ?

Ross: Est-ce que tu peux le lui reprocher ?

Mr. Geller: Et bien, je ne sais pas. Je... Je suppose que nous t’avons peut-être favorisé inconsciemment, tu étais un prodige de la médecine, le médecin disait que ta mère ne pourrait...

Ross: Papa, Papa, je ne veux pas entendre cette histoire.

Mr. Geller: Vraiment ?

Ross: Et bien... Pas maintenant. D’accord ? Ecoute, Monica est venue ici pour avoir des souvenirs, et nous allons lui en donner ! C’est parti, prends... Prends des cartons vides. Nous allons prendre des affaires à moi et tout ce que nous pourrons faire passer comme étant à elle, et nous... Nous les mettrons dedans.

Mr. Geller: Super !

Ross: Comme, euh... Tu sais, comme ça ! Ca ! (Il prend un de ces dessins abstraits que les petits font au jardin d’enfant ou à la maternelle.) Elle... Elle aurait pu faire ça !

Mr. Geller: Ouais !

Ross: Hein ? Et ça ! (Il soulève un trophée.) Elle aurait pu gagner ça !

Mr. Geller: (Saisissant un vieux gant.) Il aurait pu être à elle !

Ross: Ouais ! Oh, oh, et ça alors ?

Mr. Geller: Ton kit de maquillage ? J’aurais préféré.

(Ross, furieux, jette le kit dans l’un des nouveaux cartons de Monica.)

[Scene: Chez Joey et Rachel, Joey est assis sur la "Rosita réparée" et Rachel est sur Francette, juste arrivée. Francette est l’un de ces nouveaux fauteuils de marque qui a et fait tout, sauf cuisiner et aller aux toilettes pour vous. Elle contient un petit réfrigérateur sous l’un de ses accoudoirs, et possède un téléphone relié à Internet, un normal, et beaucoup d’autres choses encore.]

Rachel: (Sortant une bière du réfrigérateur-accoudoir du nouveau fauteuil.) Ce que je suis contente de garder ce fauteuil pour moi !

Joey: Ouais, moi aussi. (Il frappe son accoudoir de dépit.)

Rachel: Et comment va... Le fauteuil miraculeux ?

Joey: Bien.

Rachel: Ah ? Waouh ! Tu sais qu’il y a des haut-parleur dans l’appuie-tête !

Joey: Non. Vraiment ?

Rachel: Oui ! Tu peux te coller à ta télé et écouter la radio!

Joey: (Pour lui-même.) Mon fauteuil se répare tout seul.

[Scene : Le bureau de télémarketing. Phoebe essaye toujours de dissuader Earl de se suicider.]

Phoebe: Earl, tu ne me comprends pas ! Tout ce que je dis, c’est que tu n’es pas seul, d’accord ? Tout le monde déteste les gens avec lesquels ils bossent ! (Une de ses collègues ayant entendu, elle mime qu’elle ne le pense pas.)

Un mec: (Passant devant le bureau d’Earl.) Salut vieux !

Phoebe: Attends, c’était quoi, ça ? On aurait dit que quelqu’un était gentil avec toi.

Earl: Non! C’était juste le mec "Salut vieux". Il dit ça à tout le monde ! C’est lui le pire. J’aimerais tant l’entraîner avec moi !

Phoebe: Très bien, alors Earl, oublie les gens de ton bureau, d’accord ? Il doit bien y avoir quelqu’un d’autre qui reste toujours dans les parages, et qui compte dans ta vie ? Et ta famille, tes amis, ou peut-être ta petite amie ?

Earl: (Riant.) Ouais, c’est ça !

Phoebe: Oh pardon, ton petit ami.

Earl: Oh non.

Phoebe: Non ? N’importe qui, n’importe quoi !

Le mec "Salut vieux": Salut vieux!

Phoebe: Oui, il devrait partir.

Earl: D’accord, je devrais... Je devrais retourner faire mon truc maintenant. A plus tard. (Et il raccroche.)

Phoebe: Non ! Je n’ai pas encore fini ! Ne fais pas ça ! Ne raccroche pas !!!

Le Patron: (Il passe par là et entend ça.) (Au reste de l’équipe.) La nouvelle opératrice travaille très bien !

[Scene: Le garage des Geller. Mr Geller et Ross viennent de terminer la reconstitution des faux souvenirs de Monica au moment où celle-çi entre.]

Monica: Salut les mecs ! Salut !

Ross: Salut.

Monica: Dites, je viens de nous préparer un régal "cuisine facile", ça devrait être prêt dans environ trois jours.

Mr. Geller: (Jouant.) En voilà une bonne ! Tu entends ça Ross ? Trois jours !

Ross: (Jouant de la même façon.) Oh, oui alors ! (Riant.) Oh, ça fera un super souvenir.

Monica: (Méfiante.) C’est ça. Alors, quels cartons sont les miens ?

Ross: Et bien, ceux là, là. Tous ceux là, là sont à toi. (Il indique du doigt les cartons neufs faits pour elle.)

Monica: OK. (Elle s’en approche.) Oh ! Un coloriage ! (Elle le prend.)

Ross: Ah oui ! Oh, tu adorais ce truc. Tu l’avais toujours sur toi. Tu n’allais jamais nulle part sans ce... Ce coloriage.

Monica: (Regardant l’objet.) Vraiment ? Houla, il me semble que j’ai quelques problèmes de mémoire.

Ross: Na-aon...! (Il prend le livre et l’examine.)

Monica: (Prenant le gant.) Oh, un vieux gant ?

Mr. Geller: Ah oui, Tu adorais ce gant Tu le prenais chaque fois que tu partais. Tu n’allais jamais nulle part sans ce gant.

Monica: Ouaouh ! Regardez-moi ça ! (Elle prend un t-shirt.) Je ne peux pas croire que j’ai pu rentrer dans ce t-thirt ! (Elle le brandit et on voit inscrit dessus "Tyrannosaurus Ross".)(Elle le retourne et lit.) Oh, c’est le tien.(Elle le tend à Ross.)

Ross: Tiens, je me demande comment il a atterrit ici.

Monica: (Prenant un petit chapeau de cowboy.) Ca, c’est pas à moi. (Elle le pose et examine le contenu des cartons.) Eh ! Ce ne sont... Ce ne sont pas mes affaires ! Hein Ross ! (Saisissant et brandissant une poupée.) Ce sont tes cartons ! Où sont les miens ?

Ross: Et bien euh... Tes cartons sont...

Monica: Quoi ?

Ross: Papa ?

Mr. Geller: Et bien le garage a été inondé ma chérie, et ça a détruit le contenu de tous tes cartons, je suis désolé.

Monica: Seulement des miens ?

Mr. Geller: J’ai bien peur que oui.

Monica: Et pourquoi... Pourquoi les affaires de Ross n’ont rien ? (Silence.) Et si tu dis les mots "prodige de la médecine", je prends ta tête et je monte la faire cuire dans un de mes fours Cuisine Facile !

Mr. Geller: Et bien... J’ai utilisé tes cartons pour protéger la Porsche de l’inondation.

Monica: Alors attends, Les affaires de Ross n’ont rien, mais je n’ai aucun souvenir parce que tu voulais protéger la voiture de trois centimètres d’eau !!!

Mr. Geller: Il y avait aussi des feuilles, de la boue et des trucs.

Monica: C’est incroyable ! (Elle est furieuse)

Mr. Geller: (A Ross) C’est fait ! Maintenant, j’en grille une. (Il prend, puis allume une cigarette.)

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[Scene: Chez Monica et Chandler, Chandler écrit une lettre près de la fenêtre quand Rachel entre.]

Rachel: Salut Chandler!

Chandler: Salut !

Rachel: Tu aimerai t’asseoir dans un fauteuil qui s’incline à l’horizontal, a un masseur intégré et des enceintes dans l’appuie-tête ?

Chandler: Ouais, j’adorerai, mais je l’ai essayé tant de fois qu’ils ne me laissent même plus entrer dans le magasin maintenant.

Rachel: Ah ? Et si je te disais que tu peux le faire dans mon appartement ?

Chandler: (tout content) Est-ce que tu es en train de me dire que tu as acheté le fauteuil qui rend tous les autres dépassés ? Le fauteuil que "Chaise magazine" appelle le Siège de L’Année ?

Rachel: Je viens en effet d’acquérir la "LA-Z-Boy E-cliner 3000". (Qui est tellement d’actualité qu’en fait, je ne suis pas sûre du 3000.)

Chandler: C’est formidable ! C’est fantastique ! Qu’est-ce qui t’a poussé à l’acheter ?

Rachel: Et bien c’est une longue histoire, mais, euh... J’ai cassé le fauteuil de Joey...

Chandler: Woh-Woh-Woh ! Tu as cassé le fauteuil de Joey ?

Rachel: Oui.

Chandler: Je pensais que c’était moi qui l’avais cassé ! Alors j’ai mis le mien à la place !

Rachel: Ooooh. C’est pour ça qu’il s’est réparé !

Chandler: Et vous pensiez quoi ? Que des elfes étaient venus pour le faire ?

Rachel: Non ! (Riant.) Un ange.

Chandler: Je vais récupérer mon fauteuil ! (Entrant chez Joey et Rachel.)

Rachel: Que... Quoi ? Oh, Oh !

(Ils entrent pour découvrir que Joey a cassé le fauteuil de Chandler.)

Joey: Et bien on dirait qu’après tout, c’était pas réparé ! Ouais ! Donc je pense que ce fauteuil me revient maintenant ! (Il s’y assoit et grogne.)

Chandler: Joey, t’as cassé mon fauteuil !!!

Joey: Ton fauteuil ?!

Rachel: Oui, il pensait avoir cassé Rosita, alors il a échangé les fauteuils !

Joey: Alors, ce n’était pas un miracle ?

Rachel: Non Joe, pas un miracle.

Joey: (Sarcastique.) Oh non ! C’est un désastre ! J’ai perdu la foi. Heureusement que j’ai un nouveau fauteuil pour m’aider à surmonter cette épeuve !

Rachel: Ah ah ! Bien essayé, mais ce fauteuil ne te revient plus maintenant ! D’accord ? C’est le mien maintenant ! Tu peux t’asseoir sur mes genoux ! (Joey commence à se lever.) Oui ! Je le récupère !

Chandler: Je pense que le fauteuil me revient !

(Rachel et Joey se mettent tous les deux à rire à cette idée.)

Joey: Pourquoi tu penses ça ?

Chandler: Parce que toi (Il indique Joey du doigt.) tu as cassé un fauteuil et toi (Il indique Rachel du doigt.) tu as cassé un fauteuil ! Le seul ici qui n’ait rien cassé, c’est moi !

Rachel: Non, non, non ! Ce fauteuil n’ira nulle part.

Chandler: Ah ? Et où est la logique là dedans ?

Rachel: La logique, c’est qu’on est plus que toi, et qu’on est tous les deux assez forts pour casser un fauteuil !

Chandler: Donc Joey a cassé mon fauteuil, mais ça ne me rapporte rien !

(Joey chuchote à l’oreille de Rachel pour confirmer la réponse.)

Joey: C’est ça !

Chandler: Vous jouez à quoi là ? On dirais un gang de malfaiteurs ou je ne sais pas quoi !

(Ils se consultent à nouveau.)

Joey: Ouais ! On est un gang !

(Rachel chuchote à l’oreille de Joey.)

Rachel: On est les Cobras !

[Scene : Dans le bureau d’Earl. Ce dernier se tient la tête dans les mains quand Phoebe entre.]

Phoebe: (A Marge.) Excusez-moi ! Pouvez-vous me dire où je peux trouver Earl ?

Marge: Désolée, je ne connais pas d’Earl.

Earl: (Hurlant.) Je suis là !!!!

Phoebe: (S’approchant de son bureau.) Earl ! Je suis Phoebe.

Earl: Phoebe ? La femme qui vend du toner ?

Phoebe: Mmmh, écoute, tu... Tu ne peux pas te suicider.

Earl: (Soupirant.) Bon, j’apprécie beaucoup que tu sois venue...

Phoebe: Non, non ! Je ne peux pas ! Je ne peux pas te laisser faire ça !

Earl: Pourquoi ?!

Phoebe: Parce que c’est le destin qui m’a fait t’appeler aujourd’hui !

Earl: Je pensais que c’était le toner.

Phoebe: Non! Penses-y, d’accord ? Ca n’est pas mon travail habituel ! Hein ? Et à mon premier jour de boulot, tu es mon premier appel ! Et, et n’importe qui d’autre aurait sûrement raccroché, mais je ne voulais pas faire ça, parce que je sais ce que c’est. Ma mère s’est suicidée.

Earl: Vraiment ?!

Phoebe: Oui.

Earl: Comment ?

Phoebe: Je ne vais pas te donner de détails ! Ecoute, tu ne vois pas que toutes ces choses, elles vont ensemble ? Je peux t’empêcher de faire ça.

Earl: Et ça ne peut pas être juste une coïncidence ?

Phoebe: Non, c’est le destin !

Earl: Je ne crois vraiment pas qu’il y ait assez de coïncidences pour que l’on puisse dire ça.

Phoebe: Oh. Et bien, euh... Voici un truc bizarre. Ma mère aussi était responsable des approvisionnements.

Earl: En fait, je suis le responsable du bureau.

Phoebe: Mince alors ! Elle aussi ! Et, écoute ça, ton... Ton nom est Earl, hein ? Son nom était Pearl, P-Earl.

Earl: Waouh, il y a autre chose ?

Phoebe: Bien sûr ! (Elle réfléchit) Tu es né où ?

Earl: Philadelphie.

Phoebe: Incroyable ! Elle aussi ! Oh, j’ai eu des frissons tout à l’heure. (Elle tend son bras.)

Earl: (Le regardant.) Vraiment ?

Phoebe: Oui, et tu sais, je porte plusieurs couches de vêtements, je n’ai pas froid.

Earl: Oui, oui.

Phoebe: Mais si... Bon, attends, ces imbéciles ne font pas attention à toi, mais l’univers, si ! Et ça en dit beaucoup.

Earl: (A tous.) Vous entendez ça ? Je n’ai pas besoin que vous fassiez attention à moi ! L’univers le fait déjà ! L’univers tout entier ! (Riant pendant que tout le monde l’ignore.) (A Phoebe.) J’aimerai quand même qu’ils me remarquent un tout petit peu.

Phoebe: Tu sais, je... Je ne crois pas que ça vienne de toi. T’es dans un bureau malsain (A tous.) Salut tout le monde ! (Tous la regardent.) (A Earl.) Oh non ! C’est toi.

Earl: Ouais.

[Scene : Le garage des Geller, Monica pioche dans l’héritage détruit de son enfance avec Ross.]

Monica: Oh, c’est horrible ! Tout est détruit ! Regarde ça. (Elle prends une chose pelucheuse.) Ca voulait forcément dire assez pour moi pour valoir la peine d’être gardé, et je ne sais même pas ce que c’est ! Oh, c’est encore doux. (Elle le frotte contre sa joue.) Tu penses que c’est quoi ?

Ross: Très bien. Je pense que c’était une souris.

(Monica hurle, lance la souris et frotte ses mains sur le t-thirt de Ross pour les nettoyer.)

 Mr. Geller: (Entrant.) Comment vas-tu chérie ?

Monica: Comment penses-tu que je vais ?! Tu as détruit tous mes souvenirs d’enfance. Tu aimes Ross plus que moi. Et je viens de frotter une souris morte sur mon visage !

(Ross se lève pour laisser son père s’asseoir près de Monica.)

Mr. Geller: Mon cœur, nous t’aimons autant que Ross ! Mais je suis désolé de tout ce qui s’est passé, et je ne me rattraperai probablement jamais à tes yeux, mais voici un début. (Il lui tend une petite boîte.)

Monica: (L’ouvrant.) Qu’est-ce que c’est ?

Mr. Geller: Ce sont les clefs de ma Porsche. Enfin... De ta Porsche.

Monica: (Incrédule.) Quoi ?

Ross: (Encore plus incrédule.) Quoi ?

Mr. Geller: Je voulais m’en débarrasser. Je la conduisais, l’autre jour, et j’ai vu mon reflet dans la devanture d’un magasin. Ta mère a raison. J’ai l’air d’un idiot fini.

Monica: Attends, tu me donnes ta Porsche ? Tu plaisantes, là ?!

Ross: Oh, a-a-a-a-a-a-a-attends, a-attends , attends, attends une minute ! Quoi, deux cartons idiots sont mouillés et elle récolte une Porsche ?

Mr. Geller: (A Monica.) Pourquoi on n’irait pas faire un tour avec ?

Monica: D’accord !

Ross: Bah... Et moi alors ? Je suis un miracle de la médecine !

Début du générique de fin

[Scene : Chez Joey et Rachel, Rachel est assise sur les genoux de Joey, sur Francette, et ils grognent tous les deux.]

Joey: Oh ouais.

Rachel: Ahhhh....

Joey: Ahhh...... (A Rachel.) Hein ?

Rachel: Mmmmmh mmmmmh....

Monica: (Entrant.) Salut vous deux !

Rachel: Salut !

Joey: Salut !

Monica: Est-ce que vous savez ce qui est arrivé au fauteuil de Chandler ?

Rachel: Oh oui, Joey l’a cassé. Il va falloir l’oublier.

Monica: Vous rigolez ? Je récolte une Porsche et le fauteuil moche s’en va ! C’est le plus beau jour de ma vie ! (Elle part.)

Fin

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